Découvrez l'ancien moulin Marcel Coquard en parfait état de fonctionnement.
Implanté au bord du ruisseau Le Conan, il date du 17ème siècle. Dès 1718, le moulin a nécessité des réparations, commandées par le Sieur Tranchant, maître boulanger à St Just de Lyon. Il porte aujourd'hui le nom du dernier meunier qui a cessé d'exercer en 1996. La roue à auges, les meules et le mécanisme ingénieux restent en état de fonctionnement et la visite révèle, sur trois niveaux, le cheminement du grain à la farine.
Visites guidées et commentées
Toute l'année, tous les jours sur réservation pour les groupes
Visites programmées en 2024 :
Tarifs
3€ adulte. Gratuit pour les moins de 12 ans.
Accueil de groupes à partir de 6 personnes.
Contact
Moulin Marcel Coquard
343 chemin du Tallot
69690 Saint-Julien-sur-Bibost
06 82 69 22 95 (Jean-Pierre Collomb)
moulinmarcelcoquard@gmail.com
http://moulinmarcelcoquard.jimdo.com/
C’est l’un des quatre aqueducs qui alimentaient en eau Lugdunum à l’époque romaine. On estime sa date de construction au début du premier siècle après J.-C.
Long de 70 km, il prend sa source sur la commune d’Aveize (Monts du Lyonnais), dans le vallon de l’Orjolle, à 627 m. d’altitude. Il arrive à Lyon Fourvière à 282 m. d’altitude.
Il prend la forme d’un canal plus haut que large, en faible pente, où l’eau coule par gravité à vitesse modérée. Il peut être soit enfoui (tunnel ou tranchée remblayée), soit à l’air libre (sur un mur ou une lignée d’arches). Tout au long de son parcours, des regards permettaient d’accéder au canal pour son entretien.
Pour garder son niveau et la régularité de sa pente, l’aqueduc suit les irrégularités du terrain, mais Il est aussi amené à franchir des vallons par des siphons à conduites forcées.
En Pays de L’Arbresle, il traverse les communes de Courzieu, Chevinay, Saint-Pierre-la-Palud, Sourcieux les Mines, Lentilly.
Les principaux vestiges sont visibles à Courzieu :
- Route de Biternay : en coupe sur la droite de la chaussée.
- Le long de la route qui mène au Parc animalier
A Lentilly, des quelques 270 arches qui traversaient la dépression du Charpenay, il ne reste que quelques monceaux de pierres et une stèle commémorative dans la ZAC de Charpenay, rue de l’Aqueduc : « Cet emplacement marque le tracé de l’aqueduc romain de la Brévenne ».
Dans la région, les vestiges les plus spectaculaires se trouvent à Dardilly (coupe du canal sur le parking de l’hôtel Climat, aux Portes de Lyon), à Tassin (siphon des Massues, rue des Aqueducs), à Ecully (siphon du Pont des Planches).
Pour en savoir plus :
Jean Burdy, L’aqueduc romain de la Brévenne, Préinventaire des Monuments et richesses artistiques du Rhône, 1993. EN VENTE A L’OFFICE DE TOURISME
Le site http://www.archeolyon.araire.org/
Comme les croix de chemins ou les puits, les lavoirs jalonnent la campagne et symbolisent le dynamisme des associations et des mairies qui œuvrent pour la valorisation du petit patrimoine rural. Bien restaurés et souvent fleuris, ils se découvrent au long des chemins de randonnées.
SAINT GERMAIN NUELLES
- Lavoir de la Charrière : très ancien, la fontaine qui l’alimente porte la date « 1689 ». Ce lavoir public a été réparé et équipé d’une pompe au début du XXème siècle.
- Lavoir du bourg de Saint Germain : construit en 1926.
BIBOST
Lavoir du bourg, construit en 1927, à la sortie du village le long de la route de Saint-Julien. Très bien fleuri à la belle saison.
BULLY
Les lavoirs des hameaux d’Apinost, de Montagny et du Grand Laval illustrent à merveille l’usage de la pierre locale : calcaire à gryphées d’Apinost ou calcaire jaune de Glay sont employés dans les murs, les colonnes, les sols, les pierres de lavage…
Une évocation du pénible travail des lavandières est disponible sur www.arbresletourisme.fr/circuitsaudioguides.htm (audio guidage consacré au lavoir d’Apinost).
DOMMARTIN
Lavoir du Maligny : situé au-dessous du village, au cœur d’un espace consacré aux loisirs (tables de pique nique, jeux pour enfants).
Contact : Association ARAPED, Michel ECOCHARD, président : 06 81 59 43 48
FLEURIEUX SUR L'ARBRESLE - Lavoir Lévy
Datant du XIXème siècle, ce lavoir ruiné a été restauré de 2009 à 2012 par un groupe de bénévoles passionnés. Il a retrouvé ses escaliers, son portillon, et ses pierres à laver... Il offre aujourd'hui un havre de fraicheur et de quiétude aux promeneurs.
Avec le four à pain restauré au hameau du Morillon, le lavoir de Lévy, remarquable par sa successions de trop-pleins,constituera un but de promenade pour l'amateur de patrimoine rural et de la vie paysanne d'autrefois.
Visite libre, toute l'année
69210 Fleurieux-sur-l'Arbresle
NUELLES
Lavoir bucolique visible le long de la RD qui descend vers la route de Lozanne, près du chemin de randonnée qui relie le Bourg et le Guérin.
Visite libre ou visite guidée , durée 30min . Gratuit
Le puits du PROST - DOMMARTIN
Parmi le nombre de puits connus sur la commune et comme
souvent, celui-ci faisait partie d’une ancienne ferme en servant
aux nombreuses présences humaines de ces lieux.
Coopté par la municipalité et restauré avec son four à pain en
2017, il est maintenant parfaitement intégré dans un nouveau
centre de vie et de commerces.
Le trouver :
1702 Route des Bois
Association ARAPED
06 81 59 43 48
Site accessible en permanence - Visites à la demande
BESSENAY
Parmi la cinquantaine de puits dénombrés sur le territoire de Bessenay, une dizaine a été restaurés soit par la commune, soit par des particuliers, soit par l’association « Les Amis du patrimoine et de l’environnement ». En 2001, cette association est récompensée par un prix du patrimoine décerné par le Conseil général du Rhône pour la restauration de 4 puits (Sérivol, Bernay, Crussilieux, le Chapuis).
Voir le circuit des puits bessenois sur http://www.patrimbessenay.free.fr
COURZIEU
Le puits du hameau de Lafont conserve à l’intérieur deux statuettes de la Vierge qui rappellent la christianisation d’un immémorial culte des eaux.
EVEUX
Le puits banal près de l’église est surmonté d’une croix et porte une curieuse inscription :
« J’étois bourbeuse et je suis claire
Aux passants qui boivent mon eau
Je ne demande pour salaire
Que de bénir le seigneur du hameau
An 1748 »